Le projet est mené en collaboration avec l’ONG Greening Australia, dans 4 haut-lieux de la biodiversité mondiale en Australie, zone mondialement reconnue pour sa richesse et la diversité de sa faune et de sa flore. L’objectif est de préserver la biodiversité tout en renforçant des espèces végétales et animales souvent menacées.
Ce projet de plantation d’arbres permettra de réduire les zones déboisées et de restaurer les écosystèmes. Il encourage les initiatives communautaires en mobilisant les volontaires et écoliers dans les activités de plantation d’arbres natifs, d’entretien des zones replantées, de formation aux techniques de reboisement, de collecte des graines…
Les quatre zones de plantations sont disséminées à travers tout le pays :
The Cumberland Plain: Du fait de l’urbanisation croissante dans la Cumberland Plain (à l’Ouest de Sidney), moins de 5% de la végétation datant d’avant 1750 est encore visible dans le bush. La perte de cette habitat naturel entraîne une pression importante sur près de 300 espèces natives de plantes et 20 espèces d’animaux actuellement en danger. Le projet vise donc à restaurer des corridors de passage au sein des zones urbaines afin de permettre à ces espèces de se déplacer plus facilement en fonction de ses besoins. L’objectif à terme serait de réintégrer le koala qui vivait avant dans cette région.
Habitat 141°: Cette région agricole a souffert de pertes importantes de son habitat naturel depuis l’installation des Européens. De très petites zones de végétation primaire sont encore en place, de manière isolée, et représentent l’unique écosystème de nombreuses espèces en danger du fait du changement climatique. Ce projet tente de préserver et renforcer cet équilibre fragile.
Peel Biolinks: Le Sud-Ouest de l’Ouest Australien a été reconnu comme l’un des 34 hotspots de biodiversité les plus riches au monde, du fait de l’étendue de sa faune et sa flore. Cette biodiversité est cependant menacée par la population croissante dans la zone et la réduction des pluies du fait du changement climatique. Le projet Peel Biolinks cherche à préserver cet écosystème en créant des liens naturels au sein de l’estuaire Peel (reconnu par la Convention Ramsar) et des falaises de Darling Scarp.
The Great Barrier Reef: Les ravins avoisinants cette zone s’érodent à grande échelle du fait de l’agriculture extensive proche, ce qui entraîne le dépôt de 1,4 million de tonnes de sédiments chaque année, mélangés aux rejets de l’agriculture chimique et des fertilisants. Cette pollution présente un risque important pour le récif corallien tout proche. Le projet vise donc à stabiliser ces ravins via la plantation d’arbres pour limiter l’érosion et le risque qui pèse sur les coraux.