PUR Projet West Africa

CONTEXTE EN COTE D’IVOIRE

Le cacao est une cause très forte de déforestation en Côte d’Ivoire. Chaque année, environ 150 000 hectares de forêt sont perdus en raison de l’expansion du cacao. Avant 2014, la loi forestière en vigueur décourageait matériellement – et était aussi perçu comme tel par les producteurs – à reboiser les parcelles en replantant des arbres.  La dernière version du Code forestier devrait faciliter l’accès aux producteurs au foncier rural et clarifier les droits sur les arbres naturels et plantés.

En outre, les producteurs de cacao en Côte d’Ivoire ont des revenus très limités : 54 centimes d’euros par jour. L’instabilité des prix du cacao a contribué à la pauvreté des agriculteurs. Parallèlement, la dépendance à l’égard d’une monoculture de cacao a contribué à l’instabilité des revenus et à l’augmentation de l’insécurité alimentaire.

CONTEXTE IN GHANA

Entre 1990 et 2005, le Ghana a perdu près de 2 millions d’hectares de forêts, soit l’équivalent de 25 % de sa couverture arborée totale. En 2018, le Ghana a été identifié comme le pays présentant le taux de déforestation le plus alarmant, avec une augmentation de 60 % par rapport aux taux de 2017. À l’instar de la situation en Côte d’Ivoire, les agriculteurs ont été fortement dissuadés de conserver des arbres sur leurs parcelles. Leurs faibles revenus poussent à une plus grande expansion agricole dans les forêts.